Camille Viala (19è siècle)Toutes les fables

Aucune information trouvée sur cette personne, homme ou femme. On lui doit le recueil Nouveaux apologues, 1858, dont voici un extrait de la présentation.

Art charmant, toujours plein de fraîcheur et de jeunesse, toujours aimé dans ce beau pays où, grâce à l’inimitable La Fontaine, il est devenu comme un patrimoine national, l’Apologue doit-être un interprète pénétrant de la Morale, de la Vertu et quelquefois môme de la Religion. Je ne pense point par cette raison, qu’il ne doive s’attacher qu’à peindre l’homme tel qu’il est, qu’à mettre en évidence les moins bons côtés de sa nature afin de le rendre plus habile ou plus adroit aux choses de la vie. Ce serait là changer, ou altérer profondément sa mission et courir le risque de se faire souvent l’apôtre de la souveraineté du but. L’homme est si faible qu’il a besoin d’un guide qui le console, qui l’éclairé, qui le relève, qui le grandisse à ses propres yeux afin de le rendre meilleur.

Le but de l’Apologue est d’enseigner ; il doit donc éclairer les âmes, les élever vers le beau et le bien, et y fixer la plus saine morale, les plus précieuses vérités par l’attrait de ses drames animés.

« Nous voyons que le verbe divin a parlé aux hommes par paraboles, et la parabole est-elle autre chose que l'Apologue ? » La Fontaine.

Aussi cette forme l'une des plus charmantes où l'on puisse enchâsser la vérité, m'a paru la plus propre à mettre en lumière et à la portée de tous, et les grands principes qui sont le fondement de toutes société et la plus pure morale, exquise émanation du Christianisme. Lorsqu'un auteur veut faire pénétrer quelques idées dans le domaine humain, il doit emprunter beaucoup à la simplicité du maître qui tant de fois, à l'aide de la parabole, fit ressortir sa morale évangélique.

Dieu veuille que j'aie atteint le but que je me suis proposé : que j'aie répandu sur ces Apologues le souffle se vivifiant de la philosophie spiritualiste et chrétienne ; que leur morale, comme un rayon attiédi, pénètre doucement et également le domaine profond du penseur et celui quelque fois plus léger, mais toujours délicat de l'homme de goût.

Ce que l’être humain dit aux Ours

Ce que peut la douceur

La Conscience et l'Opinion

La Dent d'or

La Herse

La Mousse et le sage Laboureur

Le mauvais Emprunteur

Le Politique avorton

Les deux amis

Les deux volcans

Les Fleurs sans parfum

Les sauvages d’Amériques

Savoir observer, comparer, par là s’acquiert toute science

Savoir rendre justice, difficile savoir