On connaît de Léon Riffard son ouvrage Contes et apologues, daté de 1866 et illustré de 150 dessins par Frédéric Régamay. Voici le contenu intégral de l'ouvrage ci-dessous :
ÉPILOGUELIVRE I
1. La Cruche
2. Le Cartel et la guitare
3. Le Cheval et l'Âne se rendant en pèlerinage à la Mecque
4. Moutons et Chiens
5. Le Mistral et le Nuage
6. La Luciole
7. L'Hirondelle et le Rossignol
8. La Vague et l'Étoile
9. Simplette
10. Le Volcan et la Montagne
11. Le Rossignol et les crapauds
12. Les deux Ruisseaux
LIVRE II
1. La revanche de la Cigale
2. La revanche de la Fourmi
3. La Sensitive et le Mimosa
4. Les deux Chiens
5. Babé et Ninon
6. Le Cheval et l'Olivier
7. L'Aigle, l'Ours, le Loup et le Moineau
8. Le Ruisseau et le petit Caillou
9. L'Enfant et la Cigale
10. L'Amandier et le Pêcher
11. Polichinelle et Apollon
12. Les Lapins
LIVRE III
1. Sursum Corda
2. Les deux Chasseurs et le Faisan
3. Le Pêcheur en eau trouble
4. Les Principes
5. La Brebis et l'Agneau
6. Le Clocher et le Château
7. L'Obus et le Liseron
8. L'Épi et le Bleuet
9. Éventail
10. La Pluie et le Soleil
11. Les deux Zéphyrs
12. Les deux Pigeons et le Seigneur
LIVRE IV
1. Les Perdreaux
2. L'Acacia et le Peuplier
3. Le Paradis retrouvé
4. Le Goéland et le Corbeau
5. Les Boeufs
6. La Sauterelle et le Grillon
7. Le Réverbère et le Cierge
8. Le Moulin
9. Le Rat et l'Huitre
10. Le Lapin et les petits Oiseaux
11. Peintre et Meunier
12. La Durance et le Paysan
Un amateur de botanique
Cueille des fleurs pour son herbier :
Mauve, anémone, véronique,
Eucalyptus ou caroubier.
Le soir sur la table d'étude
Il étale son frais butin,
Et dans sa chère solitude
Travaille jusques au matin.
Telle fleur, déjà languissante,
Vient des prés, des bois ou des eaux ;
Telle autre, à la mine pimpante,
Ne pousse que sur les coteaux.
Celle-ci, belle, mais banale,
Se prodigue dans les blés verts ;
Celle-là, plus sentimentale,
Se dérobe sous les couverts.
Chaque brin d'herbe le ramène
x Aux lieux dont il fut l'ornement;
Il revoit le chemin, la plaine,
Et la montagne !... par moment,
Au lieu de travailler, il rêve !
Il rêve à ce jour qui finit ;
A sa jeunesse qui s'achève !...
Pendant que son herbier s'emplit.