Léon Riffard (1829 - ?)Toutes les fables

On connaît de Léon Riffard son ouvrage Contes et apologues, daté de 1866 et illustré de 150 dessins par Frédéric Régamay. Voici le contenu intégral de l'ouvrage ci-dessous :

LIVRE I

1. La Cruche

2. Le Cartel et la guitare

3. Le Cheval et l'Âne se rendant en pèlerinage à la Mecque

4. Moutons et Chiens

5. Le Mistral et le Nuage

6. La Luciole

7. L'Hirondelle et le Rossignol

8. La Vague et l'Étoile

9. Simplette

10. Le Volcan et la Montagne

11. Le Rossignol et les crapauds

12. Les deux Ruisseaux


LIVRE II

1. La revanche de la Cigale

2. La revanche de la Fourmi

3. La Sensitive et le Mimosa

4. Les deux Chiens

5. Babé et Ninon

6. Le Cheval et l'Olivier

7. L'Aigle, l'Ours, le Loup et le Moineau

8. Le Ruisseau et le petit Caillou

9. L'Enfant et la Cigale

10. L'Amandier et le Pêcher

11. Polichinelle et Apollon

12. Les Lapins


LIVRE III

1. Sursum Corda

2. Les deux Chasseurs et le Faisan

3. Le Pêcheur en eau trouble

4. Les Principes

5. La Brebis et l'Agneau

6. Le Clocher et le Château

7. L'Obus et le Liseron

8. L'Épi et le Bleuet

9. Éventail

10. La Pluie et le Soleil

11. Les deux Zéphyrs

12. Les deux Pigeons et le Seigneur


LIVRE IV

1. Les Perdreaux

2. L'Acacia et le Peuplier

3. Le Paradis retrouvé

4. Le Goéland et le Corbeau

5. Les Boeufs

6. La Sauterelle et le Grillon

7. Le Réverbère et le Cierge

8. Le Moulin

9. Le Rat et l'Huitre

10. Le Lapin et les petits Oiseaux

11. Peintre et Meunier

12. La Durance et le Paysan



ÉPILOGUE

Un amateur de botanique
Cueille des fleurs pour son herbier :
Mauve, anémone, véronique,
Eucalyptus ou caroubier.

Le soir sur la table d'étude
Il étale son frais butin,
Et dans sa chère solitude
Travaille jusques au matin.

Telle fleur, déjà languissante,
Vient des prés, des bois ou des eaux ;
Telle autre, à la mine pimpante,
Ne pousse que sur les coteaux.

Celle-ci, belle, mais banale,
Se prodigue dans les blés verts ;
Celle-là, plus sentimentale,
Se dérobe sous les couverts.

Chaque brin d'herbe le ramène
x Aux lieux dont il fut l'ornement;
Il revoit le chemin, la plaine,
Et la montagne !... par moment,

Au lieu de travailler, il rêve !
Il rêve à ce jour qui finit ;
A sa jeunesse qui s'achève !...
Pendant que son herbier s'emplit.