Vardan Areveltsi est connu pour avoir fondé plusieurs écoles et monastères, pour sa riche contribution à la littérature arménienne, et pour son Histoire universelle, une des premières tentatives par un historien arménien de rédiger une histoire mondiale. Lire la suite sur Wikipédia
On lui connaît de nombreuses œuvres scientifique et surtout une histoire de l'Arménie, des origines au 13è siècle. Il a publié en outre un recueil de fables, pas du tout connues, en prose. Les voici traduites en français. Ouvrage introuvable aujourd'hui, hors de l'Arménie.
Il existe un ouvrage du 19ème siècle, titré Choix de fables de Vartan, daté de 1825. Le traducteur n'est pas nommé. Voici le début de la préface :
Il a suffi souvent de manifester le désir de fournir de nouveaux moyens de familiariser les étudiants avec les difficultés que présentent les langues de l'Asie, pour faire recevoir avec indulgence des livres orientaux d'ailleurs assez peu recommandables par eux-mêmes. On espère qu'avec leur secours, on pourra parvenir un jour à comprendre facilement beaucoup d'autres livres, plus dignes de notre attention. Cette raison, qui n'est peut-être plus également bonne pour tous les idiomes de l'Asie, n'a rien perdu de sa valeur en ce qui concerne la langue arménienne. Il existe peu de ressources pour l'étude de cette langue, qui a plus besoin qu'aucune autre de livres élémentaires bien faits, et de textes originaux d'une interprétation assez facile pour que les commençants puissent s'accoutumer sans trop de peine aux difficultés qu'elle présente. Les variétés et les délicatesses de sa phraséologie, établissent une telle différence entre les auteurs qui ont écrit aux divers âges de la littérature arménienne, et en divers gens, qu'ils sont peut-être, entre tous les écrivains orientaux, ceux dont la parfaite intelligence et l'exacte interprétation offrent les plus grands obstacles.
Le docteur ou Vartabied Vartan, qu'on regarde comme l'auteur des Fables dont il s'agit, était né à Pardsepert, ville de la Petite-Arménie, située au milieu des montagnes qui séparent la Cilicie de la Syrie. Les fables que nous avons extraites du recueil qui porte son nom, ne sont guère propres à ajouter à sa réputation comme écrivain, et c'est peut-être là ce qui a fait douter qu'il en fut réellement l'auteur. Il serait possible cependant, si tant est qu'elles lui appartiennent toutes, que l'auteur ait voulu se mettre à la portée d'une autre classe de lecteurs.
L'Agneau et le Loup
L'assemblée des Oiseaux
La Femme orgueilleuse
La Fourmi et la Colombe
Le Lion devenu vieux
Le Lion, le Loup et le Renard
Le Loup et l'Âne
Le Pauvre et l’Aigle
Le Renard affamé
Le Renard et l'écrevisse
Le Renard et la Perdrix
Le Renard et le Loup
Le Sanglier et le Renard
Les Chèvres et les Loups
Les deux Coqs
Les Insectes, l'Abeille et la Fourmi
L’Animal dans la mer