Le Lion, devenu malade,
Eut recours à son ambassade,
Qui supplia la faculté,
De rétablir Sa Majesté.
Des teufs par jour une trentaine,
Devaient le tirer de la peine ;
En effet, il sen trouva mieux ;
Mais ce qui devenait fâcheux,
C’est la pénurie du remède,
En arrêtant le mal qui cède :
Le monarque fut irrité,
De l'oubli de la faculté.
Maitre Renard apprend la chose,
Incontinent il se dispose ;
D'offrir des œufs au grand sultan,
De quoi remplir tout Océan.
Sa Majesté sourit à l'offre;
Rusé Renard met dans son coffre,
Sa patente et ses passeports ;
Ainsi ne craignant les recors.
Il court la ville et le village,
Et s'il rencontre en son voyage,
Une poule il en fait profit,
Pour assouvir son appétit.
L'ovaire, il le porte au malade,
« Bravo! très bien! cher camarade, »
Dit le monarque fort content ;
« De mon Sénat sois président. »





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