Un grand fleuve en d'immenses plaines,
Ses flots à rives toujours pleines
Majesueusement roulait
Près de ses bords un ruisselet
Parmi des riantes prairies,
Que sa fraîcheur tenait fleuries,
Sa petite onde conduisait.
Un jour, en lui-même il disait :
Pourquoi dans cette obscure terre
Où mon nom et mes eaux j'enterre,
Perdre ainsi mes eaux et mon nom ?
Au Fleuve il faut que je les mène,
Ma jonction à son domaine.
Augmentant beaucoup son renom,
Une place considérable