Que dites-vous de Caton, de Socrate, de Fénélon ! — Je les admire. — C'est quelque chose ; mais celui qui les imite fait encore mieux.
Un loup et un renard avaient même retraite, lorsque, troublés par le bruit des chiens, ils cherchèrent à sauver leurs jours avec lé secours de leurs jambes ; mais environnés de tout côté, et ne voyant pas d'autre moyen pour éviter la mort, le loup fondit sur les chiens ; et le renard se blottit dans un trou étroit, qui se trouvait dans ces lieux. Se croyant fort en sûreté dans cet endroit, il disait à son compagnon, qu'il voyait de l'entrée de son trou : « Bravo ! ami, courage ! ô loup incomparable ! j'instruise rai de ta valeur tous les habitants de la forêt. — Ce que tu dis est fort bon, lui répondit le loup ; mais à quoi servent tes discours ? Viens plutôt m'aider » à repousser l'ennemi. »