Le Moucheron et le Taureau Babrius (Ier - IIème siècle)

Un moucheron vint se poser sur la corne recourbée d'un taureau ; il s'y arrêta quelque temps, puis en bourdonnant il dit : « Si mon poids fait fléchir ta tête, j'irai m'asseoir sur un des peupliers de la rivière. — Peu m'importe, répliqua le taureau, que tu restes ou que tu t'en ailles *, je ne t'ai pas seulement senti venir. »

Un homme de rien, qui fait l'arrogant avec de plus puissants que lui, comme s'il était quelque chose, est bien ridicule.

Fable 83




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