Le Chien, les Oies et les Pintades Saint-Joseph

Me promenant un jour dans un parc, où la Seine,
Par de riants et de nombreux contours,
Se plaît h ralentir son cours,
J'ai vu (la chose est donc certaine),
Un Chien, des basses-cours l'effroi,
Se retirer sans bruit et sans bravades
Devant une Oie et des Pintades,
Qui l'aurait cru ? ce n'était moi.
L'Oie allongeait son cou, comme font les vipères,
La Pintade, à son tour, s'élançait sur le dos
Du pauvre Chien qui fuyait ses ergots ;
Ne vous étonnez plus... l'une et l'autre étaient mères.

Enfants pour qui j'écris, vous devez le savoir,
Une mère pour nous est une Providence.
Tout est doux à son cœur quand parle le devoir,
Accablons-la d'amour et de reconnaissance.





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