Un Lion fut chassé du trône,
Il aimait trop la tyrannie ;
Son peuple encor lui fit l’anméne,
Pour ne s’emparer de sa vie,
Pourtant la soif un jour l’arrache
A son exil, le mont Cenis ;
Il vint supplier une Vache,
Qui ne lui refusa son pis.
En sugant avec véhémence,
Le tarquin vide le bidon ;
Mais il ne lève la séance,
Le sang lui coule du menton.
Les pleurs inondent la nourrice,
De douleur elle est en émoi;
« Pardon : » dit-il, ma bienfaitrice,
Je me croyais encore roi. »