Modère ton courroux, sois calme et bienveillant.
Socrate, grâce aux soins d’une femme colère,
Grondé, puis inondé, disait, en souriant :
La pluie, ô mes amis, suit de près le tonnerre.
Une lice dormait auprès de ses petits,
Par elle protégés, dorlotés et chéris.
Une guêpe survient, l’attaque et la lutine.
La chienne la poursuit, jappe et grince des dents,
Elle sent l’aiguillon dans le nez , dans les flancs,
Et ne pouvant punir cette mouche assassine,
Furieuse, elle mord, déchire ses enfans.
Un esclave accouru, tue aussitôt la mère.
Le maître sur l’esclave assouvit sa colère…..
Ah! c’en est trop, arrêtons-nous;
Et répétons ici : modère ton courroux.
Dans l’orgueilleux accès d’une injuste colère,
Pison fait à la fois périr trois innocents.
Dieu nous préserve, bonnes gens,
De cette rage passagère !





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