Ô toi, l’ami des Nymphes du Parnasse,
Descends et viens m’encourager ;
Inspire-moi ; tu le peux sans danger:
Tu ne crains point que l’on t’efface.
J’invente mes sujets, sans régler mon essor
Sur celui d’aucun fabuliste ;
Et je crains bien qu’on ne nous prenne encor,
Toi, pour le créateur, et moi, pour le copiste.