La Cigale et la Fourmi (en espagnol) - La cigarra y la hormiga Félix Maria Samaniego (1745 - 1801)

Cantando la Cigarra
pasó el verano entero,
sin hacer provisiones
allá para el invierno;
los fríos la obligaron
a guardar el silencio
y a acogerse al abrigo
de su estrecho aposento.
Viose desproveída
del precioso sustento:
sin mosca, sin gusano,
sin trigo, sin centeno.
Habitaba la Hormiga
allí tabique en medio,
y con mil expresiones
de atención y respeto
la dijo: «Doña Hormiga,
pues que en vuestro granero
sobran las provisiones
para vuestro alimento,
prestad alguna cosa
con que viva este invierno
esta triste cigarra,
que alegre en otro tiempo,
nunca conoció el daño,
nunca supo temerlo.
No dudéis en prestarme;
que fielmente prometo
pagaros con ganancias,
por el nombre que tengo.»
La codiciosa hormiga
respondió con denuedo,
ocultando a la espalda
las llaves del granero:
«¡Yo prestar lo que gano
con un trabajo inmenso!
Dime, pues, holgazana,
¿qué has hecho en el buen tiempo?»
«Yo, dijo la Cigarra,
a todo pasajero
cantaba alegremente,
sin cesar ni un momento.»
«¡Hola! ¿conque cantabas
cuando yo andaba al remo?
Pues ahora, que yo como,
baila, pese a tu cuerpo.»

Traduction internet

Chanter la cigale
tout l'été s'est écoulé,
sans prendre de dispositions
là pour l'hiver ;
le froid l'a forcée
garder le silence
et mets-toi à l'abri
de sa chambre étroite.
Elle se voyait privée
de nourriture précieuse :
sans mouche, sans ver,
pas de blé, pas de seigle.
La fourmi a vécu
il y a une cloison au milieu,
et avec mille expressions
d'attention et de respect
Il lui dit : « Doña Ant,
Eh bien, dans ta grange
il y a beaucoup de dispositions
pour votre nourriture,
prêter quelque chose
avec quoi vivre cet hiver
cette triste cigale,
comme c'est heureux à une autre époque,
Je n'ai jamais connu le mal,
Il n'a jamais su comment le craindre.
N'hésitez pas à me prêter ;
que je promets fidèlement
vous paie avec des bénéfices,
à cause du nom que je porte.
La fourmi gourmande
Il a répondu avec audace,
se cacher derrière le dos
les clés de la grange :
«Je prête ce que je gagne
avec un travail immense !
Alors dis-moi, paresseux,
Qu'as-tu fait par beau temps ?
«Moi, dit la Cigale,
à tous les passagers
chantait joyeusement,
sans s'arrêter un instant."
"Bonjour! alors qu'est-ce que tu chantais
quand je ramais ?
Eh bien, maintenant que je mange,
danse, malgré ton corps."





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