L'Autruche et l'Aigle Franz Hermann Lafermière (1737 - 1796)

Le Renne, au pied léger,
Vit l'Autruche et dit : pour juger
De sa vitesse, il lui faudrait sans doute
Des oiseaux ses pareils voit enfiler la route.
Son talent à la course est fort peu merveilleux
Sans doute qu'à voler elle s'entendra mieux.

L'Aigle, planant au faut des Cieux,
Vit à son tour l'Autruche et dit : cette machine
N'est point du tout propre à voler :
Mais à la course j'imagine
Qu'un ne saurait l'égaler.

Fables et contes dédiés a Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand Duc, Livre I, Fable XXII




Commentaires