La pauvre veuve Philoméle,
Qui tant de fois passa la nuit;
A chansonner sa pastourelle ;
Était mourante sur son lit.
En modulant sa chansonnette,
Qu'exprimaient ses derniers adieux,
Un Sansonnet de sa cachette,
Entends les sons mélodieux.
Il part suivant l'ancienne mode,
Pour la consoler sur son sort;
Parlant après maint épisode,
Du chaud, du froid, et.de la mort.
« Ah! » cria-t-il, « cette cruelle
Fait pâlir même les héros,
Qui vécut bien, » répondit-elle,
Peut aussi mourir en repos. »