Ta route semble unie à regarder d'ici,
Joyeux comme un enfant, tu vas ; point de souci ;
Mais sans quelque bagage on ne part qu’il n’en cotte.
Crois-moi, prends des Sabots ; porte-les et ta main ;
Tu n’en trouverais plus au milieu du chemin.
Et plus tard, pauvre enfant, tout meurtris par la route,
Tes pieds te feront mal. D’ici tu ne vois pas
Des cailloux anguleux où heurteront tes pas.

Fable 23




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