Ces insectes légers au corsage d’azur,
Qu’à leur petite tête, à leurs brillantes ailes,
On reconnaît pour Demoiselles !
Il faut en convenir, ont un goût bien impur !
Les voilà voltigeant suc des étangs immondes,
Autour de fétides odeurs,
Tandis que de si tendres fleurs
Appellent les baisers sur leurs tiges fécondes !
Ah ! qui ne sait que la beauté
Par de tels choix souvent se déshonore !
Regardez le caprice et la légèreté,
Ils choisissent plus mal encore.