« On n’a jamais trop de Rosiers, »
Disait certain Jaloux, semant dans son parterre
Des Roses par milliers.
En même temps, il déclarait la guerre
Aux Fleurs qui ne lui plaisaient guère.
Il en voulait, surtout , aux Soucis jaunissants,
Dont le nom, la couleur, pris à mauvais augure,
Attristaient sa pensée et causaient son murmure
Chaque fois qu’il voyait leurs boutons renaissants.
« Hélas! lui dit l'un d’eux, il est bien d’autres choses.
Qui mieux que nous méritent vos mépris !
Vous avez beau semer des Roses,
Vous aurez toujours des Soucis*. »