À la paresse il prit envie,,
De choisir un époux,
Espérant augmenter les douceurs de la vie
Dans ce lien si doux.
Elle eut sa lune des délices
Et le bonheur de la maternité
D'elle naquit l'oisiveté
Qui plus lard, dans l'hymen, engendra tous les vices.
Quand deux cœurs sont mal assortis,
Rien de pis.
Avec un paresseux, ce fléau de la vie,
Si jeune fille se marie,
Il ne peut naître rien de bien
D'un semblable lien,
On ne saurait jamais trop flétrir la paresse :
Répétons-le souvent, surtout à la jeunesse.

Livre IV, fable 11




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