Un Satrape au roi de Perse :
« Oui, glorieux Sophi, seule votre statue
Est demeurée intacte, et debout, je l’ai vue,
Au temple dont la foudre embrasa les parvis.
Vingt autres n’y sont plus que cendre et vains débris.
Pour sauver votre image un miracle s’opère ;
Pour vos jours quels seront ceux que le ciel doit faire ! »
En parlant de la sorte au monarque Persan,
Un Satrape flatteur n’eut garde de lui dire
Ce que savait tout Ispahan :
Sa statue était d’or, et les autres de cire.