Le cor disait un jour : - Est-il de si doux sons
Qu'un souffle harmonieux de mon sein ne les tire ?
A qui sait me pincer, lui répliqua la lyre ,
Je crois, sans me flatter, qu'aussi bien je réponds.
On obtient tout de plus d'un prince,
Pourvu qu'on leur donne du vent :
Le peuple est un autre instrument ;
On n'en peut rien tirer à moins qu'on ne le pince.

Livre II, fable 7




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