Pauvres fourmis, disait un important mulot,
Travailler tout l'été, voilà donc votre lot,
Et pour si peu gagner ! Ah, quelle différence
Entre nous opulent et vous chétive engeance !
Si, Monsieur l'opulent, pour amasser, vos soins
Répond une fourmi, «dépassent vos besoins,
L'homme aussi vous dépouille, et du dernier supplice
Il punit, à bon droit, vos rapts, votre avarice.