Un Faon disait au Cerf : mais pourquoi donc, mon père,
Ayant reçu force et légèreté,
Cornes d'ailleurs, pour votre sûreté,
Des chiens craignez.-vous tant l'attaque meurtrière ?
J'ai tort, j'en conviens, mon enfant,
Dit le Cerf en riant ;
Mais je ne sais quelle mouche me pique,
Lorsque j'entends les chiens, et m'oblige de fuir.
A surmonter la peur en vain raison s'applique ;
C'est un mal qu'on ne peut guérir.