Le Père avare et le Fils prodigue Jean-Auguste Boyer-Nioche (19è siècle)

Maigri par l'avarice, un septuagénaire
De son fils déplorait la prodigalité ;
Ce dernier, jeune encor, reprochait à son père
De faire d'un métal une divinité.
Mais tous deux vont leur train : plus le vieillard amasse,
De prodiguer ses biens moins le jeune se lasse.
Enfin de leur contraire excès
Ils connurent l'extravagance ;
Chacun mourut de faim, bien digne récompense !
Le fils dépensait trop, le père pas assez.

Livre II, fable 12




Commentaires