Le pauvre Âne du baigneur
Va comme il plait au Seigneur
Sous les fagots qu'il charrie.
Quelle peine ! quelle vie !
Est-il sale ! est-il crotté !
De Mondor baigné, frotté,
La voiture l'éclabousse :
N'importe, il marche ; on le pousse.
Il faut du bois pour le bain
Que Mondor prendra demain.
Depuis longtemps cela dure.
Est-ce la loi de nature ?
La piquette au vendangeur !
Le pain noir au laboureur !