Lorsque l'oiseau vanté pour ses riches couleurs,
Lorsque le colibri, dont les brillantes ailes
Le promènent de fleurs en fleurs,
Ne trouve pas chez l'une d'elles
Le doux nectar qui le nourrit,
Sur cette fleur à ses yeux inutile
Il se venge, et, dans son dépit,
A coups de bec sans pitié la mutile.
Égoïstes, vous voilà bien !
Ne rien valoir pour vous, c'est n'être bon à rien.

Livre III, fable 12




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