Fidèle ami des voyageurs,
Des bergères , des moissonneurs,
Auxquels depuis longtemps il prête
Un abri contre les chaleurs,
Un marronnier disait, après une tempête
Dont on avait pour lui redouté les fureurs :
J'ai beaucoup souffert de l'orage ;
Mais il a par bonheur respecté mon feuillage,
Et je n'ai perdu que mes fleurs
Qui ne procuraient point d'ombrage.

Livre III, fable 22




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