Les Fleurs Fortuné Nancey (? - 1860)

L'âme tranquille et doucement émue,
Un homme un jour se récréait la vue.,
Sur des massifs, ou de nombreuses fleurs,
Mariaient leurs riches couleurs.
N'est-ce pas, disait-il, que leur fraiche parure
Nous frappe, d'un éclat plus beau,,
Lorsqu'une discrète verdure,
Vient cacher un peu du tableau ?
Oui, la rose que l'on adore,
Sans feuilles serait belle encore ;
Mais venant à demi voiler sa nudité,
Feuilles et boutons verts, en doublent la beauté.

Avis à toi sexe que l'on admire ;
Veux-tu sur nous assurer ton empire ?
Laisse deviner le bonheur
Sous le voile de la pudeur.

Livre IV, fable 8




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