Le Cèdre aimé des Dieux,
Puissant, audacieux,
De ses rameaux nombreux
Loin de son tronc étendait le branchage,
11 en couvrait le voisinage.
Par cet envahisseur rendus tous malheureux,
Les Arbres d'alentour s'entendirent entre eux
Pour l'enserrer de leur épais feuillage.
Les petits attaquer un grand !,
C'est bien de l'audace et pourtant
Cela s'est vu : la persistance
N'est-elle pps une puissance ?
De Jupiter, le Cèdre implora l'assistance.
« Pourquoi quitter les monts qui rapprochent des cieux ?
Lui dit le Souverain des Dieux,
Quel Sylvain maladroit l'a mis en celle plaine ?
On pouvait aisément prévoir quo tes longs bras,
Au lieu de profiter, révolteraient là-bas. »
Jupiter mécontent ne la tira ite peim
Chaque chose est bien en son lieu ;
Chacun doit vivre en son milieu ;
C'est une vérité certaine.