Un jeune laboureur, en traçant son sillon
Se servait trop de l'aiguillon ;
Aussi son paisible attelage
Qui labourait depuis le grand matin,
Refuse de finir l'ouvrage,
Du champ s'enfuit à fond de train
Et va trouver la mort dans un profond ravin.
Un brave et vieux berger qui passait sur la route
Dit au laboureur : « Il en coûte
De se montrer brûtal
Ton aiguillon t'a fait passablement de mal !
Ta porte, c'est toi qui la cause.
Adieu l'ami, pense à la chose. »