L'Âne portant du fumier et ensuite des fleurs Jean-François Guichard (1731 - 1811)

L'Ane portant du fumier, et ensuite des fleurs. DE fumier très fétide un âne allait chargé ; Par semblable odeur affligé , Chaque passant s'écartait de sa route Aliboron ne s'en forme aucun doute. De m'honorer , dit-il , on se fait une loi ; C'est par respect qu'on s'éloigne de moi. Un autre jour , charge nouvelle , Mais de fleurs, dont la moindre était fraîche, était belle. L'éclat et le parfum le font lors entourer ; Et l'âne satisfait croit qu'on vient l'admirer. Stupidité, c'est son usage, Tourne tout à son avantage.

Livre II, fable 8




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