Le plus balourd des Sapajoux
Vit une Vieille à deux genoux,
Le nez armé de ses lunettes,
Qui s'escrimait de ses tournettes.
Quelqu'un vint et l'interrompit.
Mon Sapajou tems ne perdit :
S'emparer du laboratoire,
Y tout brouiller, comme on peut croire,
Ce fut l'ouvrage d'un moment.
N'importe, il va toujours tournant,
Comptant faire une belle avance.
La Vieille rentre en diligence :
Ca, dit-il, j'ai bien opéré,
Vous me payerez à votre gré.
Oh ! je fuis un tourneur habile :
Au premier coup tout m'est facile.
Je vais te payer comme il faut,
Fit la Dévideuse aussitôt ;
Je m'en doutais, maudite bête,
Que tu faisais un coup de tête...
J'avais belle affaire vraiment
Qu'il s'en vint mêler ma fasse……
La besogne la plus aisée
Demande plus d'entendement
Que tu n'en as, toi ni ta race,
Qui brouille tout, quoi qu'elle sa ;
Mais attends-moi, maître ouvrier,
Je vais t'apprendre ton métier.
Et béquille d'entrer en danse ;
Il fut étrillé d'importance.