Les bûcherons cruels sabraient
Dans la forêt maint et maint arbre,
Et les épargnés s'en montraient
Pins insensibles que le marbre.
Bientôt ils en furent punis.
Jusqu'ici les vents, les tempêtes,
Les ayant trouvés bien unis,
Ne faisaient qu'effleurer leurs têtes ;
Mais, les rangs se trouvant percés
Par le sort de leur entourage,
Sous le choc du premier orage
Ils se virent tous renversés.
On trouva gravé sur l'écorce :
C'est l'union qui fait la force.