« O vent, épargne-moi, porte ailleurs ta colère,
Grâce, je suis si jeune encor,
Ma lige a peine a pris l'essor ;
Attaque-toi plutôt à ce pin séculaire.
— T’épargner ! Non, jeune arbre ; à mon souffle puissant
Tu devras et force et souplesse :
Ma rigueur sert mieux ta faiblesse
Que la molle douceur da zéphyr caressant. »
Sous une image poétique,
L’arbre, c'est le talent ; le vent, c’est la critique.