Des Voyageurs emballés dans un coche
Virent de loin un Loup attaquer un Baudet.
On crie, on bat des mains, là voiture s'approche ;
Mais inutilement : déjà c'en était fait ;
On ne put lui sauver la vie.
Le Loup suit, sans quitter cependant là partie.
Dès qu'il voit le coche passé,
N'ayant plus rien à craindre, avec plus de furie
Il revient achever l'ouvrage commencé ;
Sa faim n'était pas assouvie.
Je reconnais ici tout filou, tout voleur.
La peur retient la main, sans arrêter le cœur.