Un cerf-volant, qui touchait presqu'aux cieux,
Disait: « Qu'ai-je besoin de ce fil arbitraire
Qui, par.la main d'un enfant orgueilleux,
Me retient à la terre?
Sans ce fil, j'irais droit au séjour du tonnerre. »
Le fil cassa,
Le cerf-volant tomba.
Le peuple, dès qu'on le modère,
Montre les dents et crie à l'arbitraire ;
Il maudit un frein nécessaire,
Car il aurait, sans ce frein vigilant,
Le sort du cerf-volant.