Un bouvier cherchait dans une vaste forêt un taureau aux belles cornes qu'il avait perdu ; il faisait vœu aux nymphes des montagnes, à Mercure, dieu des pâturages, à Pan, à toutes les divinités d'alentour, de leur sacrifier un agneau s'il attrapait le voleur : arrivé au sommet d'une colline, il voit son beau taureau, dont un lion faisait son repas. Le malheureux aussitôt promet d'offrir un bœuf s'il échappe à son voleur.
Ceci nous apprend qu'il ne faut point nous laisser emporter par la douleur du moment à adresser aux dieux des vœux irréfléchis.