Des bûcherons fendaient un pin dans la forêt ; ils y enfoncèrent des coins pour le tenir entr'ouvert et rendre la besogne plus facile. L'arbre gémit et dit : « Qu'ai-je à reprocher à la hache ? Elle n'est pour moi qu'une étrangère ; mais j'ai nourri de mes sucs ces méchants coins, qui à l'envi me pénètrent et me déchirent. »
Cette fable nous montre que les outrages nous sont bien moins sensibles venant des étrangers que de nos proches.