Depuis longtemps captif dans une étroite cage,
Un linot suppliait Fanfan
De le rendre à la vie, à l'amour, au bocage.
Que fit notre petit tyran ?
Car l'homme, hélas ! l'est à tout âge :
Ce que font tous les jours de bons maris, dit-on,
Pour rendre leurs moitiés sages en dépit d'elles ;
Il lui rogna d'abord les ailes,
Ensuite il ouvrit sa prison.

Livre II, fable 4




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