L'enchanteresse Amarillis a un petit chien de manchon que, suivant son dire, lui a donné un courtisan. Ma foi, ce commencement du conte était peu nécessaire pour affirmer le fait ; il suffit de noter les qualités du chien. S'il vient à la porte un pauvre, il s'élance sur lui tout colère, l'attaque, aboie et grogne jusqu'à ce qu'il abandonne le poste. Mais quand il arrive quelqu'un couvert de riches habits, il lui fait fête, le caresse et devient fou de contentement. S'il remarque que ses poches sont pleines d'argent, il l'accompagne jusque chez lui et ne revient de longtemps. Amarillis rit beaucoup et souvent s'écrie en riant : « On voit bien parmi quels hommes a été élevé mon chien ! »





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