Sur un riant gazon, à l'ombre, un jour, fleurit
Une modeste Violette.
Les herbes grandissaient. Craintive, la pauvrette
S'y cachait de son mieux ; son parfum la trahit.
L'Herbe jalouse alors se réjouit
De la perte de sa voisine,
Et lui présage un grand malheur....
Un faucheur vient, et sa faux assassine
En même temps coupe l'herbe et la fleur.