Le grand Courroux d'amour Simon Pagès (17ème siècle)

Mes flèches, mon carquois ! Je veux que désormais
L’on tremble à mon aspect ; c’en est fait, plus de paix.
Perçons le cœur de ces cruelles
Qui se font un plaisir de mépriser nos lois.
Le dieu fend l’air de ses rapides ailes,
Arme son arc au premier bois :
Il voit Cloris…. adieu flèches, arc et carquois.

Qui pense vaincre est vaincu quelquefois.

Livre III, Fable 2




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