Un roitelet, aux les oiseaux Voulait régner; c’était sa fantaisie: Tout à portée un chêne étendait ses rameaux. Sa majesté s’y perche et puis s’écrie : « D’ici je régis mes états » « Rien n’échappe à mes yeux… sur ce trône on domine ! Je punirai vos attentats… » Il parlerait encore , au moins je l’imagine, Si, par hasard, il n’eût fait un faux pas ; Mais des oiseaux la railleuse cohue, Lorsqu’elle voit le prince à bas , Le poursuit, le siffle et le hue. Parvenus, qui toujours faites les insolents Et dont l’orgueil nous importune , Vous vous perchez bien haut ; croyez-vous être grands? Gare aux revers de la fortune !