D'un char élégant attelage,
Quatre Coursiers tiraient conduits par un Cocher.
Des Chevaux du timon excitant le courage,
Sans cesse il leur criait : « Amis, il faut tâcher
D'atteindre ceux qui sont aux grandes rênes;
Courez donc bien ! » Ils galopent tous deux,
Ils galopent toujours; mais ils perdent leurs peines,
Ceux du devant courant aussi bien qu'eux.
« Ma foi, dit un passant, ces Chevaux sont bien bêtes
D'écouter, mons Cocher, les contes que vous faites ! »
— « Je le sais, répond-il en agitant le frein,
Bêtes sont les Chevaux, mais le char va son train. »