Yrhis dans un lycée avait fini ses cours.
Du talent, de esprit et de la gentillesse,
Un caractère faible, hélas! point de sagesse ;
Voila ses qualités au printemps de ses jours.
Selon les vœux de son vertueux père,
A sa famille il devait un soutien.
Le malheureux! il n’avait plus de mère :
Indépendant, que fit-il? Rien.
À la débauche il eut l’Ame asservie ;
Les spectacles, les jeux, des amis corrompus,
Le perdirent de plus en plus,
Et sa fortune fut tout-a-coup engloutie.
Abandonné par ses parents,
En proie a la mélancolie,
Aux noirs soucis, aux remords dévorants,
Dans une misère avilie,
Après une affreuse agonie,
Il mourut, à vingt ans, de honte et de chagrin,
Et prouva, par sa triste fin,
Que le vice abrège la vie.