Le sabre et son fourreau se disputaient ensemble.
Le fourreau disait : « Il me semble
Qu'étant incrusté d'or je vaux mieux que du fer.
Vil métal forgé sur l'enclume,
Tu parades sous mon costume.
— A l'heure des combats je lance mon éclair,
Lui dit en frémissant la lame,
Tu n'es que le corps, je suis l'âme. »